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BIENVENUE AU DISTRICT DE KIELCE!
Madame, Monsieur, Nous avons l’honneur de vous inviter à venir découvrir le District de Kielce, le plus grand des districts territoriaux de Pologne. De beaux coins, une beauté séduisante des Monts de la Sainte-Croix - un des plus vieux massifs d’Europe, de nombreux monuments, de belles pistes touristiques ainsi qu’un bon équipement hôtelier et gastronomique vous attendent dans ce pays. La terre de la Sainte-Croix est riche en matières premières dont l’exploitation et le traitement respectent l’environnement. Aux investisseurs qui sont évidemment les bienvenus, les autorités communales et celles du district offrent de grandes possibilités de collaboration et de développement. Nous espérons que les informations ci-après vous donneront envie de visiter le district de Kielce et d’entreprendre des investissements dans notre région.
Le Président du Conseil de District
Le Staroste du District de Kielce
Situation géographique du district
Le district s’étend sur le Plateau de la Petite Pologne centrale, il renferme dans ses limites la macrorégion du Plateau de Kielce – Sandomierz et les mésorégions : centrale – les Monts de la Sainte-Croix, septentrionale – le Plateau de Suchedniów et méridionale – le Plateau de Szydłów. Les bordures méridionales du district renfermant une partie de la commune de Chmielnik constituent la frontière entre la macrorégion de la Vallée de la Nida et la mésorégion de la Vallée de Połaniec. La commune de Łopuszno ainsi qu’une partie nord-ouest de la commune de Piekoszów et une partie sud-ouest de la commune de Strawczyn se situent dans la macrorégion du Plateau de Przedbórz dans les limites de la mésorégion des Collines de Łopuszno. Le district de Kielce est situé au centre de la voïvodie de la Sainte-Croix sur un territoire composé de plateaux et de montagnes. Il est fortement boisés et riche en matières premières. Il se caractérise par un climat rude et des sols pauvres.
Particularités de la région de la Sainte-Croix
Le relief du district est d’une grande diversité due aux processus géologiques complexes. Les Monts de la Sainte-Croix avec le massif de Łysogóry (« Monts Chauves ») culminant à la Łysica (612 m) se trouvent presque entièrement dans les limites du district de Kielce, seulement les extrémités nord et est du massif dépassent ses frontières. Une grande différence des hauteurs et la morphologie du terrain rendent le climat local bien spécifique. Les Monts de la Sainte-Croix constituent une « île de froid » dans la région avec la plus basse température de janvier de – 4,5º C. Les isothermes annuelles montrent que les moyennes de température sont de 6º C et sont inférieures de 1,5-2º C à celles des extrémités sud et ouest du district.
Le district de Kielce est situé dans une pitoresque région des Monts de la Sainte-Croix, une des plus vieilles chaînes de montagnes d’Europe. Cette terre se distingue par une grande variété et richesse de reliefs dus à la structure géologique diversifiée. On y retrouve de nombreux gisements de matières premières, des espaces forestiers les plus vastes de la Pologne centrale, avec une énorme variété de flore et faune. Dans de différents écosystèmes prairiaux, paludéens et tourbeux se trouvent les emplacements des plantes et animaux protégés.
La richesse des formes et des couleurs de la nature vivante et inerte ayant des valeurs scientifiques et didactiques particulières, ont décidé de la création du Parc National de la Sainte-Croix qui préserve les plus précieuses parties des Monts de la Sainte-Croix.
Une peu d’histoire
L’histoire de la région des Monts de la Sainte-Croix riche et peu banale remonte à plus de cinq cents millions d’années où la terre agitée commença à créer les premières montagnes sur le continent européen. Le relief de cette terre fut sculpté au cours des siècles, entre autres, par des inondations fréquentes de la mer qui y laissa les sédiments calcaires, une des richesses principales du pays. Dans ces calcaires on retrouve des empreintes des créatures préhistoriques. Le glacier acheva de sculpter cette terre où, il y cinquante mille ans, apparut l’homme préhistorique. Le néanderthalien laissa ses traces près de Stare Chęciny dans la caverne Raj (ce qui veut dire « Paradis ») ornée de très beaux décors karstiques telles que les outils et les restes de repas : des os d’animaux y compris des os de rhinocéros et de mamouthe, et, même, les bois de renne. Juste derrière la frontière nord du district, sur un terrain dénommé Rydno, il y a treize mille ans, l’habitant de ce pays exploita l’hématite, un minérai de fer rouge, très recherché à l’époque, utilisé comme une teinture dans des rites chamanistiques. A l’époque néolithique, soit il y a cinq mille ans, aux environs de Ostrowiec furent créées les mines de silex rayé très recherché pour la fabrication des armes et outils. Dans la Forêt de Sapins (« Puszcza Jodłowa »), il y a deux mille ans, brûlèrent les bas-foyers, fours métalluriques primitifs, servant à la fonte du fer à partir d’un minérai de fer local, même les négociants de l’Empire romain y vinrent l’acheter.
Monuments des techniques anciennes
Les bas-foyers disséminés sur des centaines de kilomètres carrés occupent une partie considérable du terrain de la commune de Słupia Nowa où chaque septembre depuis quarante ans, dans une bourgade praslave reconstituée, sont organisées des manifestations en plein air, dites « Dymarki Świętokrzyskie », attirant de nombreux touristes curieux de voir la coulée de fonte du fer dans des fours en argile d’un mètre de hauteur selon un procédé antique. Après des siècles, les cisterciens du célèbre monastère de Wąchock reprirent le traitement du fer. Les mineurs des générations successives fouillèrent ce sol en excavant les minérais de cuivre et de plomb, les traces de leur labeur sont toujours visibles dans de nombreux villages ,entre autres à Chęciny, à Miedziana Góra et à Kielce sur la colline Karczówka.
Au début du XIXe siècle, Stanisław Staszic, homme politique, écrivain et patriote, fonda auprès de la Direction des Mines à Kielce une première école technique supérieure en Pologne, Académie des Mines (Szkoła Akademiczno-Górnicza) afin de former des spécialistes pour l’industrie minière locale. Ainsi furent créés les fondements d’un Bassin Industriel (« Staropolskie Zagłębie Przemysłowe ») donnant naissance à la majeure partie de l’industrie actuelle de la région.
Dans plusieurs villages du district de Kielce on découvre de remarquables monuments historiques du génie civil, pour en citer quelques exemples : les ruines du haut fourneau à Samsonów ou le mur de soutènement impréssionnant à Bobrza, sans parler de nombreux forges, usines métallurgiques et ouvrages hydrotechniques.
Pour la liberté de la patrie
Au cours de l’histoire, le sort de la Pologne fut toujours étroitement lié à cette terre. Elle fut le théâtre de plusieurs batailles pour l’indépendance nationale. Des paysans armés de faux réunis sous les ordres de Tadeusz Kościuszko sacrifièrent leur vie pour la patrie. A Kielce mourut Bartosz Głowacki, le héros paysan de l’Insurrection de 1794, célèbre pour son attaque mains nues contre les canons russes lors de la bataille de Racławice. Des insurgés de l’Insurrection de 1830, de celle de Janvier 1863 s’illustrèrent par leur courage et sacrifice. C’est sur ce bout de Pologne que travailla l’abbé Piotr Ściegienny (1801 -1890), militant révolutionnaire et démocrate, créateur du « Mouvement Paysan » dans la région de Kielce. En août 1914, cette terre accueilla chaleureusement la première compagnie des tireurs de Józef Piłsudski partie de Cracovie - de cette compagnie naquit plus tard le Ier Régiment d’Infanterie des Légions et depuis Kielce passa à l’attaque contre l’ennemi. Les forêts des Monts de la Sainte-Croix donnèrent refuge aux combattants de la Résistance lors de la IIe Guerre mondiale, les paysans qui les soutenaient dans leur lutte en subirent de tragiques conséquences. De nombreuses tombes sont des souvenirs du passé martyr dont le plus célèbre est celui de Michniów (Oradour polonais) où l’énnemi fussila 203 habitants. A la mémoire des villages polonais, victimes de guerre, se dresse aujourd’hui dans ce lieu un monument composé de huit cents croix.
Structure administrative
Ces quelques particularités mentionnées ci-avant ne constituent qu’une petite partie de la richesse et de la beauté du district de Kielce. Le district se situe dans la partie centrale de la voïvodie de la Sainte-Croix sur un territoire composé de plateaux et de montagnes. Il ocuppe 2246 km², soit 20% de la superficie de la voïvodie. Il regroupe dix-neuf communes - trois communes municipales: Bodzentyn, Chęciny, Chmielnik et seize communes rurales : Bieliny, Daleszyce, Górno, Łagów, Łopuszno, Masłów, Miedziana Góra, Mniów, Morawica, Nowa Słupia, Piekoszów, Pierzchnica, Raków, Sitkówka-Nowiny, Strawczyn, Zagnańsk. Sa population compte environ 194500 habitants. La densité de population est inférieure à la moyenne de la voïvodie (114 habitants/km²) et s’élève à 86 habitants/km². La population du district constitue 14,5% de toute la population de la voïvodie, seule la population du district municipal de Kielce est supérieure, elle s’élève à 16,1%. La participation des communes au nombre total d’habitants du district est très diversifiée.
Valeurs touristiques et agrotourisme
Le district de Kielce situé dans les Monts de la Sainte-Croix est un lieu particulier en Pologne. Il se distingue par une variété de formes de reliefs. Sur le territoire des Monts de la Sainte-Croix fut créé en 1950 le Parc National de la Sainte-Croix. Le terrain du parc est divisé en réserves naturelles et réserves partielles. La protection stricte consiste à l’interdiction totale de toute intervention humaine dans une zone protégée. Afin de protéger les uniques valeurs naturelles, historiques, culturelles et paysagères, il fut créé en 1988 le Complexe des Parcs Naturels des Monts de la Sainte-Croix dont font partie les parcs et les zones protegées sis sur les territoires des communes ci-dessous :
- Parc naturel « Suchedniowsko-Oblęgorski » : communes de Strawczyn, Miedziana Góra, Zagnańsk, Bliżyn, Suchedniów (les deux dernières sont au-délàdes frontières du district).
- Parc naturel « Sieradowski »- commune de Bodzentyn.
- Parc naturel « Cisowsko-Orłowiński » - communes de Bieliny, Daleszyce, Górno, Łagów, Pierzchnica et Raków.
- Parc naturel « Jeleniowski » - communes de Łagów et Nowa Słupia.
- Parc naturel « Chęcińsko-Kielecki » créé en 1996 – communes de Chęciny, Piekoszów et Sitkówka-Nowiny.
Parcs naturels régionaux
Les parcs naturels des Monts de la Sainte-Croix occupent au total 80 mille hectares et avec les zones protégées plus de 84 mille hectares. La présence de 25 réserves naturelles, 104 monuments de la nature, 4 complexes naturels et paysagers, 23 sites écologiques et plusieurs terrains de recherche témoignent de la richesse et de la beauté de la nature de cette région. Les parcs naturels sont devenus avant tout des terrains du tourisme spécialisé (pêche, kayak, équitation, randonées pédestres, VTT et moto-cross) et des visites . Dans les parcs on retrouve des pistes touristiques, villégiatures et autres attractions touristiques. Parmi les régions les plus attractives du district se classent :
- la chaîne « Klonowskie », la chaîne « Masłowskie », les Łysogóry (« Monts Chauves »), la chaîne « Jeleniowskie »
- la chaîne « Posłowickie », la chaîne « Zagórskie », les environs de la caverne Raj « Paradis » et de Czerwona Góra
- les alentours de Chęciny
- la chaîne « Lisowsko-Orłowińskie »
- les alentours de Kielce avec les plans d’eau à Cedzyna et à Borków
- le plan d’eau de Chańcza et beaucoup d’autres
Association des Communes des Monts de la Sainte-Croix
Soucieuses de la protection écologique des plus beaux terrains des Monts de la Sainte-Croix, les autorités de neuf communes : Bieliny, Bodzentyn, Górno, Łagów, Masłów, Nowa Słupia, Zagnańsk et de deux communes n’appartenant pas au district de Kielce : Łączna et Waśniów, de concert avec les autorités du Parc National de la Sainte-Croix, fondèrent l’Association des Communes des Monts de la Sainte-Croix afin de protéger la nature, développer et promouvoir le secteur du tourisme (téléskis, centres équestres, centres aquatiques et autres). L’association tient beaucoup non seulement à préserver le patrimoine naturel mais aussi à le mettre au service de l’économie de la région. L’Association Touristique des Communes de la Sainte Croix et de Ponidzie subsistant grâce aux contributions des communes concernées est inspiratrice et coordinatrice du développement et de la promotion du tourisme rural. L’association collabore avec les exploitations agrotouristiques – 70 actuellement et dont le nombre augmente d’année en année. Le village Śladków Mały (sis dans la commune de Chmielnik), le premier en Pologne nommé village touristique en est la preuve, il fut selectionné et partiellement finansé par l’Union Européenne – programme PHARE TOURING II. Plus d’une dizaine d’exploitations obtinrent le label et furent classées conformément aux prescriptions particulières de l’Union Européenne. Grâce au caractère travailleur des habitants du village, aux nombreuses mesures prises par l’association et à l’aide de l’UE le village, qui n’eut pas d’importance touristique, tire du profit tout au long de l’année. On y organise même des conférences. Les exploitations agrotouristiques sont disséminées un peu partout et en particulier dans les communes de : Daleszyce, Chęciny, Raków, Bodzentyn, Pierzchnica, Morawica, Łopuszno, Łagów et Masłów.
Peuple, monuments, paysages
Cette terre peut se prévaloir des beaux paysages et des monuments précieux. Sur les périphéries nord-ouest du district s’étend la chaîne de montagnes les plus vieilles d’Europe, les Monts de la Sainte-Croix qui culminent à 611 mètres au mont Łysica, le plus haut sommet de Pologne situé au nord des Tatras. A l’est s’étend la terre dominée par le Łysiec ou le Łysa Góra (« Mont Chauve ») de 593 mètres d’altitude où, selon la légende, depuis toujours régnèrent les divinités païennes et sur le sommet entouré d’un cercle magique de pierre vinrent les sorcières pour leurs sabbats. Ce lieu, dit la Sainte- Croix, est célèbre dans toute la Pologne pour son monastère bénédictin (XIIe s.) et son église Sainte- Croix de style baroque tardif et ses vestiges romans (XIIe s.). Durant des siècles ce fut un haut lieu de pèlerinage en Pologne. La croix à double traverse, l’emblême des bénédictins, est devenue l’emblême du district.
Vers la fin du Moyen Âge, en raison de la rélique de la Sainte-Croix gardée par les bénédictins, le monastère Sainte-Croix fut un grand centre intellectuel, littéraire et artistique ce qui modifia la vocation strictement contemplative du monastère. Au début du XIVe s. l’abbaye devint un centre de pèlerinage d’envergure nationale. Le Łysa Góra (« Mont Chauve ») fut un lieu de pèlerinage jouissant d’un rénom national surtout au XVe siècle
Gaude Mater Polonia
Dans l’écritoire du monastère Sainte-Croix naquirent beaucoup de très célèbres oeuvres de la littérature polonaise comme les copies des « Revelationes » de Ste Barbara Suédoise, grande oeuvre mystique. Les pères de Sainte-Croix menèrent une vive activité prédicatrice. Le prieur André de Słupia fut un grand prédicateur. Le monastère noua des liens avec l’Université Jagellonne de Cracovie et le centre pastoral et homilétique royal.
Le monastère fut présent dans la littérature de cette époque : les remarquables chants religieux du Mont Chauve, datant du XVe s. furent selectionnenés et publiés par Mikołaj Bobowski vers la fin du XIXe siècle. André de Słupia déjà cité écrivit « Ecouez mes frères bien aimés ...», un des chefs-d’oeuvre de la poésie moyenâgeuse. Les moines de Sainte-Croix furent aussi connus pour leurs oeuvres homilétiques et musicales et pour leur activité missionnaire. Les célèbres « Sermonts de Sainte-Croix » écrits vers le milieu du XIVe siècle qui viennent du monastère du Mont Sainte-Croix se classent parmi les plus grandes et les plus anciennes oeuvres de la litérature polonaise. Dans la trésorerie de la basilique Notre-Dame de Kielce on peut voir une collection de codes admirablement illustrés. Le plus ancien d’entre eux, l’antiphonaire datant de 1372, contient le chant « Gaude Mater Polonia » qui fut au fait le premier hymne polonais. A Raków où au XVIIe s. trouvèrent leur refuge les ariens (qui dans cette ancienne bourgade bâtirent leurs temples, imprimeries et académie à partir de 1602) s’élèvent, entre autres, l’église baroque du XVIIe s. et le bâtiment dit la Maison d’ariens (XVI-XVIIe s).
Région de Kielce
Cette terre donna naissance à de grands combattants pour l’indépendence nationale et d’illustres écrivains. A Strawczyn, village situé au nord de Kielce, naquit un grand chantre de cette terre, Stefan Żeromski, propagateur de la « petite patrie » des Monts de la Sainte-Croix et de la protection de Puszcza Jodłowa (« Forêt de Sapins »). Cette terre traversée par la Świślina, une petite rivière, fut la patrie de l’écrivain polonais mondialement connu, Witold Gombrowicz, et de Gustaw Herling-Grudziński dont le chemin littéraire fut très troublé, depuis Kielce où il est né par les camps de concentration soviétiques vers l’Italie où il s’installa enfin. L’abbé Włodzimierz Sedlak y fit ses découvertes et dans ses oeuvres sur la paléobiochimie, la paléophysique et la bioélectronique présenta sa théorie de la source électromagnétique de vie. Le manoir d’Oblęgorek conserve la mémoire de Henryk Sienkiewicz, lauréat du prix Nobel en 1905, le manoir lui fut offert par le peuple polonais reconnaissant. Les célèbres annalistes moyenâgeux Wincenty Kadłubek et Jan Długosz parcoururent ces contrées.
Monuments d’architecture
Cette terre conserva de nombreux monuments architecturaux : les donjons du vieux château de Chęciny où des veuves des rois passèrent leurs derniers jours, des monastères et églises du XIVe-XVIIe s., une synagogue du XVIIe s., les ruines du château des évêques de Cracovie (XIVe, XVIe-XVIIe s.) à Bodzentyn. La basilique Notre-Dame de Kielce (XVe, XVIe, XVIIe s.) avec ses beaux décors baroques vaut sans doute d’être visitée. Au cours de leurs excursions, les visiteurs ne peuvent pas éviter des oratoires placés au bord des routes, des manoirs cachés au fond des parcs pleins de vieux arbres et arbrissaux, des villages avec une place du marché au centre.
La beauté de la nature dont se soucient les habitans et les autorités locales (réserves, parcs, monuments de la nature) attire comme un aimant les touristes recherchant le silence, le calme et le repos.
Chêne légendaire "Bartek"
Sur la route Zagnańsk-Samsonów juste à côté de la Forêt de Sapins, très vaste autrefois, se dresse le chêne légendaire « Bartek », le plus célèbre et le plus vieil arbre de Pologne, certains chercheurs l’estime à plus de mille ans. La vie de « Bartek » est aussi longue et peut-être même plus longue que l’histoire de l’Etat polonais. On peut dire que le patriarche « Bartek » est le témoin muet de mille ans d’histoire de Pologne.
La terre qui fit naître « Bartek » favorisa aussi la formation de l’esprit polonais. Le patrimoine culturel protégé symboliquement par le millénaire chêne « Bartek » est très riche : il suffit de rappeler le monastère de la Sainte-Croix qui fut le sanctuaire national avant que le monastère de la Montagne Lumineuse de Częstochowa ne le détronne, Strawczyn – le lieu de naissance de l’écrivain Stefan Żeromski, les célèbres mines de Miedziana Góra, Samsonów fier de posséder un haut fourneau, le monument de la technique le plus précieux en Pologne. De la vivacité de Bartek témoignent les mesures effectuées auparavant par les forestiers et actuellement par les dendrologues. Dans la période de l’entre-deux-guerres sa hauteur était de 23,25 m et sa circonférence - prise près de sol était de 13,40 m. Selon les mesures effectuées en 1993 sa hauteur est de 30 m, sa circonférence est la même qu’avant la IIe guerre, sa masse a diminué de 10m³ et elle est à présent de 72 m³. Le diamètre de sa couronne atteint 40 m.
L’étymologie de son nom remonte au passé lointain. Autrefois ces contrées furent connues pour les ruches sauvages (en polonais « barć ») faites surtout dans des troncs d’arbres résineux. Peut-être il y eut des ruches dans le tronc de « Bartek » ? Un grand admirateur de « Bartek », Józef Wierzba, habitant de Podlasie, prétend que l’arbre fut appelé ainsi conformément à une coutume populaire selon laquelle le nom « Bartek » s’applique à des personnes vieilles et sages.
Temps présents
L’économie du district est en relation stricte avec ses ressources naturelles. Dès le début de l’époque industrielle furent exploités les minérais de fer, de cuivre et de plomb ainsi que les minéraux. De nos jours, l’exploitation des gisements de minérais dans la région a perdu de son importance au profit des matières premières rocheuses surtout des calcaires (grès, marbres, argile, etc) ce qui est lié au développement des autres branches d’industrie (carrières, cimenteries, production d’agrégats et de granulats, matériaux de construction, etc).
Le réseau routier du district de Kielce est assez dense de différents types de voies : 165 km de routes nationales, 262 de routes départamentales, 1124,6 km de routes de district et environ 1500 km de routes communales. Trois lignes férroviaires traversent la région : Varsovie-Cracovie, Kielce-Częstochowa, Kielce-Busko-Zdrój. Dans la commune de Masłów, tout près de Kielce, il y a un aérodrome d’une superficie de 73 ha.
Sur le territoire du district, à Psary, a son siège le Centre des services satéllitaires TP SA unique en Pologne et un des plus modernes en Europe.
La plupart des villages du district sont dotés de réseaux d’adduction d’eau potable provenant des puits souterrains ainsi que de réseaux d’assainissement.
Le district de Kielce est une unité territoriale où il fait bon vivre et dont les autorités prennent soin des habitants et du milieu où ils vivent.